Agence de presse AhlulBayt : La mission permanente de l'Iran auprès de l'Organisation des Nations unies (ONU) a qualifié jeudi d'« infondée » l'accusation formulée par la représentante adjointe des États-Unis à l'ONU, Dorothy Shea, selon laquelle la République islamique aurait prétendument violé un embargo sur les armes imposé par l'organisation mondiale en fournissant des armes au mouvement de résistance yéménite Ansarollah et en étant impliquée dans l'escalade des conflits dans le pays arabe.
La diplomate américaine a formulé ces allégations infondées lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Yémen, où elle a accusé le pays perse d'être derrière les attaques menées par Ansarollah — de novembre 2023 à janvier 2025 — contre des navires liés à Israël en mer Rouge et des cibles israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, dans le cadre de la guerre génocidaire d'Israël à Gaza.
Dans des lettres séparées adressées au Conseil de sécurité de l'ONU et au secrétaire général des Nations unies, António Guterres, la mission iranienne a souligné que « les États-Unis ne peuvent pas dissimuler leur responsabilité dans la complicité avec les crimes du régime sioniste en accusant l'Iran ».
« Contrairement aux États-Unis, qui, par l'envoi d'armes et un soutien financier massif, renforcent ce régime dans ses agressions continues contre les peuples opprimés de la région, la République islamique a été et restera engagée envers les principes fondamentaux du droit international, la Charte des Nations unies et les résolutions du Conseil de sécurité », a souligné la mission iranienne.
Elle a souligné que la position de l'Iran concernant la crise du Yémen a toujours été « cohérente et ferme », affirmant que « la crise doit être résolue par un processus politique global qui garantisse l'indépendance, la souveraineté nationale, l'unité et l'intégrité territoriale de ce pays ».
Elle a rappelé que, depuis le début de la crise au Yémen, suite à l'agression de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite en 2015, l'Iran « a demandé l'arrêt immédiat des attaques, l'établissement d'un cessez-le-feu, l'ouverture de dialogues significatifs entre les parties yéménites et la résolution pacifique de la crise sans aucune intervention étrangère ».
La mission iranienne a souligné que « l'avenir du Yémen doit être déterminé uniquement par son peuple, et une paix durable n'est possible que par la diplomatie, le respect de la souveraineté nationale et le respect du droit international, et non par des interventions militaires ou des accusations infondées ».
À plusieurs reprises, l'Iran a affirmé qu'il ne donne pas d'ordres ni ne fournit d'armes aux forces de résistance régionales, y compris au Yémen, mais que celles-ci agissent de manière indépendante contre le régime israélien en soutien à la Palestine.
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